Et s’il etait le plus grand et le plus méconnu?
Leçon d’histoire, par Nicolas BERGHE
Question qu’il faut se poser lorsque l’on sait que John Surtees fut d’abord sept fois champion du monde sur 2 roues. Sa carrière faite à moto , il se lasse, rêve d’autres horizons, il débute en F1 vers 1960. A son premier essai il est à une seconde de Moss qui lui demande sur le ton de la plaisanterie de retourner rapidement à ses motos. Il déjà a senti la tempête arriver. Surtees se lance enfin dans le grand bain, refuse les grandes et prestigieuses équipes pour se faire la main. En 1963 il accepte le contrat de Ferrari. L’année suivante il est déjà champion du monde!
Aucun pilote moto n’a et n’aura cette réussite, ni Cecotto, ni Hailwood, ni Duke. Il est le roi chez Ferrari malgré les complots ourdis et les messes basses. Mais en 1966 il se vexe. Eugenio Dragoni le directeur de course désigne Ludovico Scarfiotti pour prendre le volant de la P3 au Mans. Surtees le prend comme un camouflet. Il claque la porte du jour au lendemain. Un peu de reflexion, un peu moins d’orgueil et un seul coup de téléphone à Ferrari aurait tout arrangé dans la seconde. Mais Surtees est trop fier. Enzo Ferrari l’appelle et lui dit qu’il y a deux perdants dans cette histoire , lui et Ferrari. C’est juste. Ferrari attendra une décennie pour retrouver l’aura avec Lauda. Surtees est parti chez Honda qui débute. Il est vénéré par les japonais, surtout pour sa carrière moto.Il remporte le grand prix de Monza au volant de la Honda F1. Ensuite il créé sa propre ecurie, mais il est borné, buté. Il veut tout faire ,seul, fort de son diplome d’ingénieur et de son palmarès . Il se sépare de son ingénieur et il veut même prendre la place de ses pilotes car il est persuadé qu’il peut faire mieux. Mais, même si les Surtees sont bonnes , il lui manque le nerf de la guerre, on dit de lui qu’il est aussi habile avec les sponsors qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il jetera l’eponge et se retirera dans sa campagne anglaise pour s’occuper de son jardin ,d’oiseaux blessés et de sa BMW 507 offerte par le Comte Agusta à l’époque moto. Ecclestone se souviendra de “Big John” , près de 30 ans plus tard, en songeant à son glorieux passé sportif. Il fera appel à lui pour venir piloter à quelques occasions aux quatres coins du monde les vieilles Mercedès Grand Prix des années 30. A 74 ans on peut encore admirer son coup de volant sur une Mercedes W25 à Francorchamps ou Melbourne. Sept titres à moto, un titre en F1, le chemin est encore long pour Valentino Rossi…
Aucun pilote moto n’a et n’aura cette réussite, ni Cecotto, ni Hailwood, ni Duke. Il est le roi chez Ferrari malgré les complots ourdis et les messes basses. Mais en 1966 il se vexe. Eugenio Dragoni le directeur de course désigne Ludovico Scarfiotti pour prendre le volant de la P3 au Mans. Surtees le prend comme un camouflet. Il claque la porte du jour au lendemain. Un peu de reflexion, un peu moins d’orgueil et un seul coup de téléphone à Ferrari aurait tout arrangé dans la seconde. Mais Surtees est trop fier. Enzo Ferrari l’appelle et lui dit qu’il y a deux perdants dans cette histoire , lui et Ferrari. C’est juste. Ferrari attendra une décennie pour retrouver l’aura avec Lauda. Surtees est parti chez Honda qui débute. Il est vénéré par les japonais, surtout pour sa carrière moto.Il remporte le grand prix de Monza au volant de la Honda F1. Ensuite il créé sa propre ecurie, mais il est borné, buté. Il veut tout faire ,seul, fort de son diplome d’ingénieur et de son palmarès . Il se sépare de son ingénieur et il veut même prendre la place de ses pilotes car il est persuadé qu’il peut faire mieux. Mais, même si les Surtees sont bonnes , il lui manque le nerf de la guerre, on dit de lui qu’il est aussi habile avec les sponsors qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine. Il jetera l’eponge et se retirera dans sa campagne anglaise pour s’occuper de son jardin ,d’oiseaux blessés et de sa BMW 507 offerte par le Comte Agusta à l’époque moto. Ecclestone se souviendra de “Big John” , près de 30 ans plus tard, en songeant à son glorieux passé sportif. Il fera appel à lui pour venir piloter à quelques occasions aux quatres coins du monde les vieilles Mercedès Grand Prix des années 30. A 74 ans on peut encore admirer son coup de volant sur une Mercedes W25 à Francorchamps ou Melbourne. Sept titres à moto, un titre en F1, le chemin est encore long pour Valentino Rossi…