Jacky STEWART, l’exploit inégalé…
Leçon d’histoire, par Nicolas BERGHE
Seul la Nordschleife pouvait donner une dimension exacte à cet exploit.Comme Kitsbühel aux skieurs, Badminton aux cavaliers ou Ouninpohja aux rallymens.
Stewart détestait le Nurburgring , il détestait également Spa depuis cette sortie à Masta sous la pluie où il fut coincé dans sa monoplace avec l’essence qui coulait à grands flots sur sa combinaison.
Il disait que chaque fois qu’il partait pour une course sur le Nurburgring il contemplait son jardin en se disant que c’était peut-être la dernière fois ….Impensable aujourd’hui.
Stewart détestait le Nurburgring , il détestait également Spa depuis cette sortie à Masta sous la pluie où il fut coincé dans sa monoplace avec l’essence qui coulait à grands flots sur sa combinaison.
Il disait que chaque fois qu’il partait pour une course sur le Nurburgring il contemplait son jardin en se disant que c’était peut-être la dernière fois ….Impensable aujourd’hui.
Il se plait encore à raconter aujourd’hui qu’il connait toujours chaque courbe, chaque détail et sur quel rapport passer les virages pour faire un tour parfait. Tout en précisant que raconter le Nurburging de cette époque devant un feu de cheminée c’est comme faire peur aux enfants en leur racontant un conte fantastique.
Pourtant ce jour là il fut imbattable, sous la pluie et dans le brouillard. Il entra dans la légende comme s’il avait voulu terrasser la “bête” ou simplement vaincre sa peur.
Les statistiques de la Formule 1 retiendront qu’au volant de sa Matra, Jacky Stewart avait plus de 4 minutes d’avance sur Hill second et Jochen Rindt troisième.
Pourtant ce jour là il fut imbattable, sous la pluie et dans le brouillard. Il entra dans la légende comme s’il avait voulu terrasser la “bête” ou simplement vaincre sa peur.
Les statistiques de la Formule 1 retiendront qu’au volant de sa Matra, Jacky Stewart avait plus de 4 minutes d’avance sur Hill second et Jochen Rindt troisième.
Jamais plus un tel écart ne fut enregistré dans les anales de la Formule 1. Les spectateurs présents ce jour d’août 1968 se souviennent encore du silence simplement perturbé par le bruit lointain des F1 dans la forêt.